Au long des fenêtres mortes
Au long des fenêtres mortes
Ma foulée bat les pavés.
Quel étrange martèlement !... Serait-ce
Que j'ai une jambe de bois?
Ah, que cette vie est machinal!
Je suis éreinté par la gravitation des astres!
J'ai envie de tuer cet horrible poème!
Je vais alerter la police, appeler les anges, Notre
Seigneur, les putes, les morts!
Venez voir ma déchéance,
Ma soif insatiable, de je ne sais pas quoi,
Mes rides.
Succombez, étoiles de fable,
Fausse lune de papier carton,
Manteau enjolivé du ciel!
Succombez, j'ai abrité avec votre sainte nullité
Cette carcasse de songe misérable.
Traduction: Fernando Oliveira,
d’après l’original (Ao longo das janelas mortas)
de Mario Quintana.
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