Poème de l'amie
Le soir se couchait dans mes yeux
Et la fuite des heures me rendait avril,
Une saveur familière d'au-revoir créait
Un air et, je ne sais pourquoi, je t'aperçus.
Je revins en fleur. Mais ce n'était que ton souvenir.
Tu étais loin, douce amie; et je n'ai vu dans le profil de la ville
que l'archange souple du gratte-ciel rose
Remuant ses ailes bleues dans le soir.
Mario de Andrade
(Da antologia “La poésie brésilienne”, com organização e tradução de A. D. Tavares-Bastos, premiada em 1954 pela Academia Francesa. A 1a. edição francesa foi lançada por Editions Seghers, em Paris, em 1966.)
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