a cada dia. Mas duro recomeça
como se o tempo lhe sobrasse. E vagaroso
não conta as eras que se extinguem.
Nem conta a solidão dos dias claros
se desdobrando iguais como esquecidos
de mudar. Nem a distância
que o grito não transpõe, a passagem da vida
cumprida só em mínimos desejos.
Sua lástima no piar das nambus, sóbrio
se esquiva às armadilhas da tarde.
A incerteza nos paióis, o chão batido
em que levanta a casa, o amor
como a água das cabaças.
Lavrador do milho e do feijão, sua frugal colheita
em gleba alheia. Passa-lhe a vida,
e queima o céu com a cinza de suas roças.
Homo
C'est sa ration de vie que l'homme voit se retrécissant
chaque jour. Mais dur, il recommence
comme si le temps lui était de trop. Et avec lenteur
il ne compte pas les ères qui s'éteignent.
Il ne compte pas la solitude des jours clairs
se déroulant toujours les mêmes comme s'ils avaient oublié
de changer. Même pas la distance
que le cri ne surmonte, le passage de la vie
accomplie uniquement dans les moindres désirs.
Son regret au pépiement des bécasses, sobre
Il fuit les pièges du soir.
L'incertitude dans le soutes, le terrain à bâtir
où s'élève la maison, l'amour
comme l’ eau des calebasses.
Laboureur du maïs et des haricots, sa cueillette frugale
en glèbe d'amour. La vie passe
et lui brûle le ciel avec le cendre de ses champs.
chaque jour. Mais dur, il recommence
comme si le temps lui était de trop. Et avec lenteur
il ne compte pas les ères qui s'éteignent.
Il ne compte pas la solitude des jours clairs
se déroulant toujours les mêmes comme s'ils avaient oublié
de changer. Même pas la distance
que le cri ne surmonte, le passage de la vie
accomplie uniquement dans les moindres désirs.
Son regret au pépiement des bécasses, sobre
Il fuit les pièges du soir.
L'incertitude dans le soutes, le terrain à bâtir
où s'élève la maison, l'amour
comme l’ eau des calebasses.
Laboureur du maïs et des haricots, sa cueillette frugale
en glèbe d'amour. La vie passe
et lui brûle le ciel avec le cendre de ses champs.
(Da antologia bilingue "Poésie du Brésil", seleção de Lourdes Sarmento, edição Vericuetos, como nº 13 da revista literária francesa “Chemins Scabreux”, Paris, setembro de 1997. Traduções de Lucilo Varejão, Maria Nilda Miranda Pessoa e outros. O poema acima foi compilado por Henrique Alves.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire