Reste surtout cette capacité de tendresse, cette intimité parfaite avec le silence…
Reste cette main forte d'homme, pleine de docilité envers tout ce qui existe…
Reste cette immobilité, cette économie de gestes, cette inertie chaque fois plus grande devant l'infinie…
Reste cet irréductible refus de la poésie non vécue, cette communion avec les sons, cette angoisse de la simultanéité, du temps…
Reste cette envie de pleurer devant la beauté, cette colère face à l'injustice et au mal compris, cette immense pitié de soi même et de sa force inutile…
Reste cette faculté incoercible de rêver, de transfigurer la réalité, cette incapacité de l'accepter tel qu'elle est…
Reste cet héroïsme statique, cette petite lumière indéchiffrable à laquelle les poètes nomment espoir…
Reste cet héroïsme statique, cette petite lumière indéchiffrable à laquelle les poètes nomment espoir…
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